C’est un récit autobiographique d’Agota Kristof, une Hongroise contrainte de quitter son pays en guerre en 1956, occupé par l’armée soviétique. Après être passée par l’Autriche, elle se retrouve en Suisse avec son mari et son enfant, tout d’abord dans des centres de réfugiés, avant d’être envoyée en Suisse francophone. Elle ne parle pas un mot de français quand elle commence cette nouvelle vie mais elle écrira la plus grande partie de son oeuvre en français.
Ce livre est très court (58 pages) et se lit très facilement. Il est très émouvant et je le recommande vivement à tous ceux qui souhaitent lire en français et qui s’intéressent aux questions du langage et de l’identité.