Faubourg 36

Cette semaine , j’ai fait deux trajets en car de cinq heures chacun. J’avais prévu de lire, ce que j’ai pu faire quelque temps, mais j’avais aussi téléchargé quelques vidéos au cas où j’aurais du mal à me concentrer. Les cars en Espagne ont tendance à être beaucoup plus bruyants que les cars au Japon, à mon grand désespoir, et je trouve vraiment difficile de lire quand les gens parlent fort autour de moi. Du coup, j’ai branché mes écouteurs pour m’isoler et au lieu de m’apitoyer sur mon sort et de maudire la vie de ne pas m’avoir donné de jet privé, j’ai regardé des vidéos.

Je n’avais jamais entendu parler de Faubourg 36, mais comme il était téléchargeable sur Netflix, je me suis dit que j’allais l’essayer. Et je ne regrette pas de l’avoir fait. Je ne suis pas spécialiste des années 30, alors je ne sais pas si l’atmosphère du film est fidèle à celle de cette époque, mais elle est sans aucun doute très différente de l’atmosphère moderne. J’ai aimé les acteurs et même si l’histoire n’est pas transcendante, je l’ai trouvée touchante.

Période d’avant-guerre, quartier populaire de Paris (au sens de working-class, pas de well-liked), spectacles de music-hall, montée des extrêmes, meurtre, accordéon… Un film très français. Je me demande toujours comment le public étranger réagit à ce genre de film.

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