Aujourd’hui, c’est le jour du poisson d’avril. Vous avez peut-être une journée similaire dans votre pays, avec ou sans poisson. Le 1er avril en France, c’est le jour où c’est acceptable de faire des farces.
Je dois avouer que je ne suis pas une grande fan de cette tradition. Enfant, je me souviens que je trouvais amusant de découper des poissons en papier et d’essayer de les coller dans le dos des autres, mais après un ou deux ans (peut-être plus, ma mémoire n’est pas très claire là-dessus), je crois que j’ai commencé à trouver cela ennuyeux à mourir. Et encore aujourd’hui, j’ai du mal à voir ce qu’il y a de drôle à coller un poisson en papier dans le dos des autres.

Bien sûr, ça c’est le poisson d’avril des enfants. C’est assez innocent. Les adultes sont un peu plus créatifs, mais justement, c’est ce qui m’inquiète, car chacun a des limites différentes et certaines personnes sont prêtes à pousser la plaisanterie assez loin. Et moi, je n’ai pas confiance en tous ces gens. Je n’ai déjà pas confiance et je commence à stresser quand je suis assise dans l’avion et que la personne a côté de moi commande une boisson, alors je ne peux pas être calme si je sais que les gens autour de moi sont susceptibles d’agir comme des idiots pour essayer d’être originaux et amuser la galerie.
Les médias font également des canulars ce jour-là. C’est parfois très drôle, mais avec toutes les mauvaises nouvelles que les journalistes nous assènent jour après jour, je ne sais pas si c’est très approprié de faire des blagues dans un journal dans lequel on nous parle du sort des Syriens qui se font bombarder. Que les médias légers s’adonnent à ce petit jeu, pourquoi pas, mais les médias perçus comme sérieux, je ne suis pas sûre…
Voilà, c’était un message de la rabat-joie du premier avril 🙂