Nouveaux mots du Larousse, édition 2020

C’est à nouveau ce moment de l’année où l’on apprend quels nouveaux mots ont fait leur entrée dans les dictionnaires. Pour l’instant, je n’ai vu que des articles concernant le Larousse. Et les journaux rapportent tous les mêmes mots. Je n’ai pas réussi à trouver la liste complète.

Il y aurait apparemment 150 nouveaux mots dans la nouvelle édition du Larousse et parmi eux, il y en a un certain nombre pour lesquels je n’avais pas conscience qu’ils n’étaient pas encore dans le dictionnaire, comme par exemple – d’après les articles que j’ai lus (du Monde à Madmoizelle, en passant par LCI, l’Express, Atlantico, Midi Libre, le Dauphiné Libéré, le journal de Montréal, et bien d’autres) – locavore et obsolescence programmée (qui apparaissent tous deux dans le manuel de FLE Entre Nous, dès le niveau A2), divulgâcher (qui est déjà utilisé au Québec depuis un moment il me semble et que certaines de mes étudiantes connaissent déjà), ou encore charge mentale, ubériser, malbouffe et adulescent (que j’utilise depuis longtemps déjà et qui apparaissent en fait dans le dictionnaire que j’utilise – les trois derniers en tout cas).

Parmi les mots cités dans les articles, on trouve également : survivalisme, bioplastique, fachosphère, antispécisme, bigorexie, bore-out, deep learning, darknet (euh, là je me dis qu’ils auraient pu faire un effort pour trouver des mots à consonance plus française peut-être…), slasheur, benaise, biopiraterie, écoquartier, covoiturage, emportiérage, nounoune, datacratie, illectronisme, smicardisation, klouker, dédiésélisation, zone morte, licorne (pas l’animal imaginaire, mais une start-up valant plus d’un milliard de dollars), fiché S, sorteur, taxieur, ramen, udon, dagobert,… et c’est tout ce que j’ai trouvé.

Le dictionnaire sortira le 21 mai.

Personnellement, j’adore les mots divulgâcher et emportiérage, tous deux venant du Québec. Divulgâcher, c’est divulguer un élément clé d’un film, d’un livre, d’une histoire, prématurément et ainsi gâcher le plaisir d’une ou de plusieurs autres personnes qui auraient préféré ne pas savoir. Un emportiérage, c’est ce que fait un automobiliste quand il ouvre sa portière sans précaution et percute un cycliste. J’ai failli me faire emportiérer plus d’une fois quand je me déplaçais à vélo à Londres, et je maudissais ces idiots d’emportiéreurs ! Je suppose que si l’on peut dire emportiérage, on peut le décliner, non ?

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