Connaissez-vous ce nom ?
Plusieurs de mes étudiantes ont mentionné avoir lu un ou plusieurs livres de cette auteure. Je n’en avais jamais lu jusqu’à récemment mais comme c’est une auteure très connue, traduite à l’international et qui a été récompensée par plusieurs prix, je me suis dit que ce serait bien de la découvrir.
J’ai lu beaucoup de livres policiers dans ma jeunesse, et même si j’en lis beaucoup moins maintenant, je prends toujours plaisir à lire un bon livre policier. Je savais que Vargas écrivait des livres mettant en scène des personnages récurrents, et je me suis dit que j’allais commencer par le premier avec le commissaire Adamsberg : L’homme aux cercles bleus, écrit en 1991.
Je l’ai en fait acheté sur Audible car je me suis dit que ce serait facile à écouter pendant que j’accomplirais des tâches ménagères, dans la rue, dans les transports, ou même en faisant du sport.
J’ai tout d’abord pensé que le lecteur était mauvais car je me suis ennuyée à mourir dès le début. Je n’ai pas vraiment accroché avec sa voix, son débit, son style de lecture. Je n’osais pas penser qu’une écrivaine si populaire puisse m’ennuyer autant. Et pourtant, plus l’histoire avançait et plus j’hésitais à continuer. L’histoire n’avait ni queue ni tête, je trouvais les personnages terriblement rasoir, les dialogues improbables, le style assommant… Bref, je ne suis pas fan.
J’ai ensuite pensé que c’était peut-être à cause du fait que ce livre datait. Il parle d’un monde avant Internet, avant les téléphones portables, en France (toujours 10 ans en retard sur les Etats-Unis, donc on a facilement l’impression que c’est encore plus vieux que ça ne l’est vraiment), et je me suis dit que j’essaierai de lire un autre livre d’elle, plus récent. Ce que j’ai confié à une de mes étudiantes qui a lu plusieurs livres de cette auteure. Elle m’a répondu que ce n’était pas la peine car son style n’avait pas changé avec les années !
Alors j’attendrai d’être à la retraite et d’avoir lu tous les livres que je veux vraiment lire avant de me lancer dans un deuxième Vargas. Autant dire qu’il est peu probable que je le fasse.
Je sais qu’il en faut pour tous les goûts et qu’il y a surement des auteurs que j’adore qui déplaisent à d’autres, mais il y a tellement d’excellents écrivains de livres policiers qui peuvent vous tenir en haleine du début à la fin que j’ai vraiment du mal à comprendre son succès.