Série : Le Bazar de la charité

J’ai regardé cette série en une journée, avec quelques interruptions car j’avais un peu de travail à faire, mais dès le premier épisode, j’ai été captivée. Beaucoup plus que je l’avais anticipé. Je ne suis pas spécialement fan de films d’époque, dans lesquels les femmes sont souvent de jolis objets en jolies robes, mais ce qui m’a plu dès le début, c’est que les rôles principaux sont tenus par des femmes, et l’on découvre vite que ce sont des femmes fortes, qui pensent par elles-mêmes.

Je n’ai pas été surprise de découvrir que la série avait été créée par une femme d’ailleurs.

Si l’histoire de ces femmes est fictionnelle, l’évènement qui va bouleverser leur destin est bien réel. Je n’en avais jamais entendu parler, même si j’ai lu depuis qu’il avait inspiré de nombreuses œuvres.

L’histoire se passe à Paris en 1897. Le Bazar de la Charité est une manifestation annuelle durant laquelle la bourgeoisie et l’aristocratie vendent des objets au profit des pauvres. Le 4 mai 1897, un incendie se déclare dans le bazar et c’est la panique. Tout le monde se met à courir pour évacuer les lieux, les hommes de la haute société pensent à sauver leur peau en premier et n’hésitent pas à piétiner les femmes (dans la série en tout cas). Plus de 120 personnes périront dans cet accident, en très grande majorité des femmes.

La série se concentre sur l’histoire d’Adrienne, mariée à un homme violent et foncièrement mauvais, dont on apprend dès les premières minutes qu’elle veut divorcer, l’histoire d’Alice, jeune femme libre dans sa tête mais prisonnière du monde dans lequel elle vit, et celle de Rose, dame de compagnie d’Alice, qui se retrouve grièvement brulée suite à l’incendie. Ce dramatique accident va bouleverser leurs vies à jamais de différentes façons.

J’ai trouvé les actrices superbes dans leurs rôles. Vous connaissez peut-être déjà Audrey Fleurot, de la série Engrenages ou du film Intouchables. Je ne connaissais pas Camille Lou et Julie de Bona, mais j’espère les voir plus à l’avenir. Elles m’ont subjuguée, épisode après épisode, et j’ai évidemment fini en larmes. Série vivement recommandée ! Et bien sûr, ayez un objectif linguistique qui ne gâchera pas votre plaisir (10 nouveaux mots par épisode, 5 nouvelles expressions par épisode, 10 utilisations de prépositions, etc., au choix.) Vous pouvez aussi essayer de repérer une faute d’orthographe dans une lettre (épisode 5).

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