Nouvelle année, tête reposée, nouveau confinement, histoire de vacances, résolutions…

Me revoilà !

Bonne année à tou.te.s !

Je reprends le travail aujourd’hui et même si mes vacances n’étaient pas parfaites, je dois avouer que je ne me suis pas sentie si reposée depuis bien longtemps.

C’est devenu un petit rituel maintenant, je vais vous raconter le pire de mes vacances. La première partie, à Chiang Rai, dans le nord de la Thaïlande, était parfaite. Il faisait un peu froid, mais j’avais des écharpes et une veste. C’était reposant, l’hôtel était formidable, on a trouvé des restos qui proposaient des plats véganes et sans gluten, on a visité des endroits magnifiques et uniques et rencontré des gens très sympas.

La deuxième partie, à Koh Lipe, une ile au sud de la Thaïlande, près de la Malaisie, était beaucoup moins parfaite.

Tout d’abord, il nous a fallu 10 heures pour arriver à destination. On a quitté notre appartement à 5h du matin et on est arrivés à l’hôtel à 15h. Le vol était court, seulement 1 heure et 10 minutes. Un taxi nous attendait pour nous emmener au port, où nous sommes arrivés un peu avant 10h. Pour nous entendre dire que le bateau était à 11h30. Le port de Pakbara est tout petit, il n’y a rien à faire et bien sûr, impossible de trouver de quoi manger qui soit végane et sans gluten.

À 11h15, on a commencé à embarquer. En pleine alerte covid, ils nous ont entassés comme du bétail sur un hors-bord. On était 69 passagers, serrés comme des sardines, c’était horrible.

Le bateau a fait deux détours et deux arrêts sur des iles où il n’y avait ni toilettes, ni bouffe. Juste pour prendre des photos. Mes règles ont commencé pendant le voyage. Je m’y attendais, alors j’étais préparée et gavée d’ibuprofène, mais je n’avais qu’une hâte, c’était d’arriver dans ma chambre et de me reposer. Les deux arrêts ont ajouté une heure à un trajet déjà très long. Il y avait des enfants à bord, qui étaient étonnamment calmes. Je ne suis descendue à aucun des deux arrêts et j’étais furieuse. L’hôtel avait organisé les tickets mais n’avait pas mentionné le cauchemar que serait le voyage. On a débarqué sur l’ile à 14h30 et il a encore fallu attendre un type pour nous emmener à l’hôtel en tuk tuk. 30 minutes de plus. Alors qu’on aurait pu y aller à pied en 5 minutes.

Je suis donc arrivée à l’hôtel épuisée et pas vraiment de bonne humeur. Tout ce que je voulais, c’était être seule, loin des gens, dans mon hamac. Quand j’ai dit à la réceptionniste que vraiment, ils pourraient prévenir les clients que le voyage en bateau se faisait dans ces conditions et que vraiment, c’était pas cool, surtout qu’il n’y avait pas de toilettes et que j’avais mes règles et que c’était vraiment pas idéal, cette idiote m’a répondu qu’il fallait que je me calme. Si vous me connaissez un peu, vous imaginez comment cette réponse m’a plu… Je crois que les gens n’aiment pas qu’on parle de règles. Ça les met mal à l’aise. Mais merde. Comme l’a dit une de mes amies qui partage mon point de vue que l’on devrait parler plus de règles, quand quelqu’un a le nez bouché et nous le dit, il trouve ça normal, non ? Alors qu’il est probable qu’on s’en fout complètement. Alors pourquoi ne pourrait-on pas faire pareil avec nos règles ?

Enfin bon… Nous sommes arrivés à notre bungalow avec vue sur mer et la vue était juste magnifique.

Puis, on a ouvert la porte, et on a remarqué qu’elle ne fonctionnait pas très bien et qu’il y avait un gros trou entre les deux portes coulissantes.

L’air conditionné pouvait s’échapper tranquillement et les moustiques entrer tout aussi tranquillement. D’ailleurs, beaucoup de moustiques avaient commencé à faire la fête dans la chambre avant notre arrivée.

On a appelé la réception, signalé le problème et ils ont dit qu’ils allaient envoyer quelqu’un pour régler le problème. Je vis en Thaïlande depuis assez longtemps pour avoir des doutes quand j’entends ça. Quelqu’un a fini par venir. 3 hommes. Le premier a pris des mesures approximatives avec un mètre en métal qui a manqué de m’éborgner si je n’avais pas fait attention. Ensuite, ils ont mesuré, coupé, soudé, ça a pris a peu près une heure et au final, rien n’avait changé.

Entre temps, la gérante de l’hôtel, à qui j’avais écrit un email, m’avait appelée et son accent français était assez fort pour que je le détecte et nous sommes donc vite passé de l’anglais au français. Elle était très sympa. S’est excusée. M’a proposé de nous réserver une chambre dans un autre hôtel, car ils étaient complets ce soir-là. L’idée de reprendre ma valise pour aller ailleurs n’était pas super enthousiasmante pour moi. Ils ont fini par mettre du scotch épais pour boucher le trou et empêcher les moustiques d’entrer, et nous ont proposé un autre bungalow pour le lendemain, mais il était à peu près 18h quand ils ont terminé et la première journée était complètement gâchée. J’avais décidé de faire une détox numérique et d’être super saine cette semaine. J’ai passé cette journée-là à fumer (je ne fume plus depuis bien longtemps), à me plaindre sur mon téléphone et le soir, j’ai bu des cocktails dans un bar. J’avais l’estomac tellement noué que je n’ai rien pu manger de la journée.

Puis le reste de la semaine, ça a été ça :

Mon mari est allé faire de la plongée, et mon projet de lire tranquille dans mon hamac surplombant la baie est tombé à l’eau. Je n’ai même pas lu un livre en entier. Le bruit des bateaux était incessant. Du lever au coucher du soleil. Je suis hypersensible au bruit. C’était un cauchemar pour moi. La vue était magnifique, mais le bruit, insupportable. Puis, une fois le soleil couché, c’était la musique qui commençait. La baie était comme une boite de nuit géante. Tous les bars jouaient leur musique à fond. On était à une extrémité de la plage. Je pensais que l’on serait tranquilles. Grosse erreur !

Ce que j’ai le plus aimé cette semaine, c’est les deux copines que je me suis faites :

On a quitté l’ile un jour plus tôt que prévu. Cela a rendu le voyage de retour plus plaisant. On a passé une nuit à Hat Yai, ville où se trouve l’aéroport. On a avancé notre vol au matin. Et j’étais ravie de rentrer.

Ce n’est pas une histoire aussi horrible que celle des sangsues de l’an dernier et franchement, je ne veux pas trop me plaindre. J’ai passé une année plutôt géniale et si j’ai eu 4 jours de vacances pas super, ce n’est pas la fin du monde. Mon mari a adoré Koh Lipe car il a fait de la plongée pour la première fois et il a adoré. Et comme lui a passé une année difficile, je suis contente qu’il ait pu passer de bonnes vacances.

Maintenant, je suis prête à me reconfiner. De nombreux nouveaux cas ont été découverts en Thaïlande et de nouvelles mesures restrictives ont été mises en place. Je m’y attendais un peu, alors pas de grande surprise. Mon mari va devoir travailler à la maison quelque temps mais comme on a un appartement plus grand que pendant le dernier confinement, je suis optimiste et je pense que les choses vont mieux se passer cette année. Les salles de sport sont fermées jusqu’à nouvel ordre, mais j’ai déjà tout l’équipement sportif nécessaire.

J’ai tenu ma résolution de l’an dernier. Je n’ai lu que des livres écrits par des femmes en 2020 et quelques livres écrits par des hommes appartenant à des groupes discriminés. J’ai lu un petit livre écrit par un homme blanc, à priori hétéro, car il était l’invité d’un épisode du podcast féministe Les Couilles sur la Table, et le sujet m’intéressait.

Cette année, ma résolution est de ne plus perdre de temps / mieux utiliser mon temps. C’est une grande résolution. Il va falloir que je réfléchisse à comment la mettre en place efficacement. J’ai déjà pensé à plusieurs choses :

  • éteindre les notifications de mon téléphone et le tenir éloigné de moi plusieurs heures par jour + ne le consulter qu’à des heures précises.
  • ne plus boire d’alcool car même si c’est drôle sur le moment, c’est une journée de perdue garantie le jour suivant, au minimum.
  • dormir plus et avoir des horaires plus réguliers.

Et je verrai déjà avec ça ce qui se passe !

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