Pour perdre du poids, le sport n’est pas la meilleure solution

Rien de bien transcendant dans cet article pour ce qui est du fond. Je pense qu’on a tous entendu dire que si l’on voulait perdre du poids, l’alimentation était plus importante que le sport, même si avoir une activité physique avait son importance aussi.

Mais, à la lecture de l’article, quelque chose me paraissait étrange. Je trouvais le style un peu trop scolaire, manquant un peu de naturel. Je me disais que cela aurait pu être écrit par un·e de mes élèves de niveau avancé. Et arrivée au bout, j’ai compris pourquoi : c’est une traduction ! L’article original a été écrit en espagnol. Si la suite vous intéresse, elle est ici.

Ce n’est pas un texte très compliqué, mais il y a quelques éléments intéressants. J’ai surligné en bleu les connecteurs logiques, en vert les prépositions, en jaune les pronoms compléments et j’ai mis en gras et en bleu le vocabulaire des régimes et souligné du vocabulaire à observer. Je ne vais pas tout détailler, mais je vais faire une petite analyse à la suite du texte.

Vocabulaire des régimes : en français, on perd ou on gagne du poids. Le même vocabulaire que si l’on jouait. L’ironie cependant, c’est que c’est en général mal vu de gagner dans ce contexte. Il y a une nette tendance à la grossophobie en France. Elle existe partout, il me semble, mais me parait bien plus forte en France que dans d’autres pays où j’ai vécu. Il en résulte que l’on parle énormément de poids et de régime. Par conséquent, connaitre le vocabulaire autour de ce thème peut être intéressant, si ce n’est que pour pouvoir débattre avec des Français et leur expliquer que leur point de vue est dépassé et que gagner du poids ne fait pas d’une personne une mauvaise personne ou perdre du poids une personne avec plus de valeur.

  • faire de l’exercice : une autre façon de dire faire du sport
  • j’ai une tendance au surpoids : observez la structure avoir tendance à + NOM
  • depuis : quelque chose me chiffonne dans cette phrase. On a depuis + passé composé. Après avoir lu l’article original (desde hace unos años, mis cifras de glucosa en sangre me colocan al borde de la diabetes), je me dis que je cela aurait pu être mieux traduit. Je ne suis pas experte en traduction, mais je dirais plutôt : depuis quelques années, mon taux de glucose dans le sang me place aux portes/à la limite du diabète. Avec un présent, pas un passé composé qui sonne faux.
  • m’ont emmené : observez le pronom et l’accord du participe passé – on sait que c’est un homme qui écrit. Si c’était une femme, on aurait m’ont emmenée.
  • m’y poussent : me poussent à manger – pousser qqn à faire qqch
  • rien de très méchant : on pourrait aussi dire rien de bien méchant, rien d’exceptionnel
  • m’obliger à : obliger qqn à faire qqch
  • le vélo stationnaire : aussi appelé vélo d’appartement
  • je me suis alors mis à : j’ai alors commencé à – se mettre à faire qqch
  • le pédalage : mots de la même famille : une pédale, pédaler, un pédalier.
  • peu importent : remarquez l’accord. Si je vous dis que l’on aurait pu aussi l’écrire peu importe, ça vous parle ?
  • durant : synonyme de pendant
  • enfourcher un vélo : on peut aussi enfourcher une moto, ou un balai si l’on est une sorcière 😉
  • comme un malheureux : il sous-entend qu’il pédale à fond, que ses efforts sont considérables
  • tout ce que : remarquez le pronom neutre ce entre tout et que – les apprenant·e·s l’oublient très souvent !
  • j’ai tendance à avoir froid : avoir tendance à + INFINITIF
  • les matins lorsque j’ai pratiqué : j’ai un petit problème avec cette structure ! Je dirais plutôt : les matins où j’ai pratiqué
  • ce que / le : ils désignent la même chose – quoi donc ?
  • il me fait avoir froid : observez la structure faire avoir froid à qqn et réfléchissez un peu plus à faire + infinitif

Choses à savoir avant de s’installer en France

Étant française, je n’ai jamais eu à me poser certaines questions par rapport à la vie en France. Je sais plus ou moins comment les choses fonctionnent, ou tout du moins, je le savais quand j’y vivais. Même si l’administration m’a toujours donné des boutons et que je l’évitais autant que possible.

Quand je vivais en Espagne, j’étais tombée sur les vidéos d’une Américaine vraiment adorable, du nom de Patricia et vivant en France. Elle fait des vidéos beauté qui ne m’intéressent pas du tout, mais elle fait aussi beaucoup de vidéos pour parler de la France et de ses expériences et observations. J’aime aussi l’écouter parler car elle parle très bien, malgré quelques petites fautes par-ci par-là. Elle est très fluide et très naturelle en tout cas. Et comme je ne l’avais pas regardée depuis longtemps, je trouve qu’elle a progressé depuis la dernière fois que j’avais regardé une de ses vidéos.

Récemment, YouTube m’a suggéré une de ses vidéos intitulée : 10 choses que j’aurais aimé savoir avant de venir en France. Elle y parle d’administration française, c’est son premier point, et si vous vivez ou souhaitez vivre en France, écoutez bien ce qu’elle dit car c’est très vrai ! Elle parle aussi de prononciation, de vocabulaire, de cartons de lait, de politesse, de bise, de santé, de chocolat, de guacamole et de harcèlement sexuel.

La galette des rois

Je ne suis pas religieuse et n’ai pas été élevée religieusement, mais on fêtait quand même Noël dans ma famille et d’autres fêtes chrétiennes, comme beaucoup de gens en France. Le 6 janvier, c’est l’Épiphanie selon le calendrier grégorien. Je ne me suis jamais trop posé la question de savoir ce que ça voulait dire quand j’étais petite. Tout ce que je savais, c’était que ce jour-là, on mangeait de la galette des rois. Je ne connaissais rien des rois mages, mais j’adorais la galette des rois!

En avez-vous déjà entendu parler ? Si vous êtes en France actuellement, vous pouvez sans aucun doute en voir beaucoup dans les supermarchés et les boulangeries. Une galette, ça ressemble à ça :

Et à l’intérieur de la galette, il y a une fève. C’est un petit objet, traditionnellement en porcelaine, mais je doute qu’il le soit encore. Quand j’étais petite, je les collectionnais. On mangeait toujours plus d’une galette chaque année, avec la famille et les amis et au fil des ans, j’ai eu l’impression qu’on pouvait trouver des galettes tout au long du mois de janvier, et non plus seulement début janvier.

On coupe la galette en plusieurs parts et la personne dont la part contient la fève devient le roi ou la reine pour la journée. Si on est la reine, on peut choisir un roi et vice versa. Et on peut porter une couronne en carton doré qui atteste notre nouveau rang.

Aujourd’hui, je ne peux plus manger de galette, et je doute pouvoir en trouver facilement ici de toute façon, mais je vous encourage à l’essayer si vous en avez l’occasion ! Si vous aimez la frangipane, vous vous régalerez !

J’en ai aussi essayé à la pomme et au chocolat. Délicieux !

Iriez-vous au musée de la nourriture dégoûtante ?

J’aime les musées, mais franchement, je ne suis pas sûre que j’irais visiter celui-ci. Je suis tombée sur cet article cette semaine et j’ai pensé que je le partagerais ici.

Ce musée a ouvert en Suède il y a quelque temps et l’exposition se trouve maintenant temporairement à Los Angeles. Les visiteurs peuvent y découvrir des spécialités gastronomiques du monde entier qui peuvent les dégoûter si elles sont trop éloignées de ce qu’ils ont l’habitude de manger.

Vocabulaire tiré de l’article :

  • un doigt de = une petite quantité de
  • un souriceau = un bébé souris
  • un ver = un petit animal invertébré
  • une chenille = un petit animal qui ressemble à un ver, avec des pattes, qui se transforme en papillon
  • en guise de = comme, en manière de
  • grouiller de = être plein de
  • un asticot = un ver
  • répugnant = dégoûtant, repoussant
  • l’époisses = fromage de Bourgogne à l’odeur très forte
  • le fumet = l’odeur caractéristique
  • un hareng = un type de poisson
  • une cage d’escalier = l’endroit où se trouve l’escalier
  • révulser = provoquer le dégoût
  • noyer = faire mourir dans du liquide
  • macérer = laisser dans du liquide pour quelque temps
  • une brebis = la femelle du mouton
  • un garçonnet = un petit garçon
  • un mets = un plat
  • tous les goûts sont dans la nature = proverbe qui veut dire que chacun de nous a ses propres goûts, qu’il faut savoir accepter la diversité des goûts
  • avaler les choix = accepter les choix
  • douceâtre = doux mais fade
  • le sassafras = arbre originaire d’Amérique du Nord
  • la salsepareille = plante médicinale
  • une génoise = pâtisserie légère
  • fourré à = rempli de
  • bourré de = trop rempli de
  • un cochon d’Inde = petit rongeur
  • s’emporter = perdre son calme
  • hâtivement = rapidement

Les biscuits français

Quand j’ai quitté la France, je suis partie vivre aux Etats-Unis. J’ai toujours aimé les bonbons et les biscuits et je ne connaissais pratiquement que les goûts français. Quelle a été ma surprise là-bas, en découvrant que la grande majorité des biscuits avaient soit un goût de beurre de cacahuète (que je déteste) soit un goût de cannelle (que je déteste tout autant) !

Le meilleur colis que j’ai reçu lors de mon séjour outre-atlantique, c’était un colis rempli de biscuits français : il y avait des paille d’or, des figolus, des pépitos, des chamonix, des palmitos, des barquettes, des pim’s… C’était Noël en juin pour moi !

Si vous n’êtes jamais allé en France, vous ne connaissez probablement aucun de ces biscuits. Laissez-moi vous les décrire et peut-être souhaiterez-vous les essayer lors d’une visite future… Moi, malheureusement, je ne peux plus en manger aucun car j’ai développé des intolérances alimentaires avec le temps et les biscuits me rendent malade 🙁 

  • paille d’or : délicieuses fines gaufrettes fourrées à la framboise. Leur texture est légère et le goût est unique ! Celles à la framboise sont les seules qui existaient quand je vivais encore en France, mais depuis, LU, la marque, propose d’autres parfums, que je n’ai jamais essayés. 
  • figolu : biscuit plus épais et plus court, fourré à la figue. Dur à l’extérieur, mou à l’intérieur. Quand j’étais ado, je pouvais facilement avaler un paquet de 16 en 10 minutes. Ça fait un peu ogresse, je n’en suis pas très fière. En plus, je me sentais quand même un peu lourde ensuite. Mais je les aimais tellement que j’oubliais vite la gêne ressentie et je recommençais avec le paquet suivant, quelque temps plus tard. J’ai essayé des biscuits similaires en Angleterre, mais ils étaient loin d’être aussi délicieux que les figolus. 
  • pépito : ils existent au chocolat au lait et au chocolat noir. Mes préférés, c’était ceux au chocolat au lait. Il existe plein de variations maintenant. Moi, je les ai connus en paquet de 20, et je n’en mangeais jamais moins de 5 à la fois. Parfois, j’allais jusqu’à 20. J’ai un problème apparemment assez commun et qui me fait un peu honte : si j’ouvre un paquet de quoi que ce soit, mon réflexe, c’est de le finir. Maintenant, je résiste mieux, mais adolescente, je n’essayais même pas de résister. C’était trop bon, et je me disais que tous les biscuits d’un même paquet étaient frères et que je ne pouvais pas les séparer. J’aimais bien les tremper dans du chocolat chaud pour qu’ils ramollissent un peu. 
  • chamonix : je crois que j’étais très petite quand j’ai goûté ceux-là pour la première fois. Je ne les ai jamais adorés et je ne crois pas avoir dévoré un paquet entier en une fois, mais si l’on m’en proposait, je ne disais jamais non. Ils ont une texture assez spéciale et agréable, probablement due au glaçage qui les recouvre. Et bon, c’est à l’orange, c’est pratiquement des fruits ! 
  • palmito : forme originale, texture feuilletée, goût simple (mais quand même bien sucré !) J’ai essayé des biscuits qui leur ressemblait, mais je reconnaîtrais les vrais palmitos parmi 30 autres imitations, les yeux fermés. Ce sont les meilleurs palmiers en boîte !
  • barquette : je les mangeais à la fraise ou à l’abricot et je préférais celles à l’abricot. J’aimais commencer par grignoter le biscuit tout autour et je gardais la confiture pour la fin. Plus tard, ils ont commencé à en faire au chocolat. J’ai appliqué la même méthode. 
    Ça marchait très bien aussi ! 🙂  
  • pim’s : ils ressemblent un peu aux Jaffa cakes qu’on trouve en Angleterre, mais la génoise est plus légère à mon avis. J’aimais tour à tour les mettre en entier dans ma bouche pour avoir tous les goûts d’un coup, et grignoter la génoise et le chocolat pour qu’il ne reste que l’orange. Cette deuxième méthode rend les doigts un peu collants. Il existe d’autres parfums maintenant, mais comme je ne peux plus en manger, ils ne m’intéressent pas. Cependant, je peux manger des Jaffa cakes en Angleterre car ils ont une version sans gluten. 🙂

Tous ces biscuits ne sont qu’un échantillon de tous ceux que j’ai pu avaler au cours de ma vie bien sûr. Et je me dis que c’est peut-être parce que j’en ai tellement mangé que mon corps a développé cette forte intolérance au gluten. Je devrais peut-être aussi aller vérifier que je n’ai pas de diabète. 😬

Quand j’étais petite, on ne parlait pas autant que maintenant des ravages du sucre sur la santé et probablement qu’en comparaison aux enfants d’aujourd’hui, je ne mangeais pas tant de sucre que ça. Mais quand même, je pense que j’en ingurgitais beaucoup trop et que j’étais un peu accro…