Finir l’université à 70 ans

Quand je recherche des articles qui ne parlent pas de virus et de confinement, je tombe parfois sur des histoires assez insolites.

En voici une trouvée dans Courrier International cette semaine. Je suis encore un peu trop débordée pour avoir le temps de faire une analyse plus poussée, mais j’ai mis en évidence plusieurs éléments. Vous pourrez remarquer en jaune les différentes manières employées pour désigner la même personne. En rouge, observez les verbes et expressions verbales et les prépositions qui les accompagnent s’il y en a. Surlignés en bleu, quelques connecteurs. En vert, un peu de vocabulaire à observer. Est-ce du vocabulaire que vous connaissez bien et qui fait partie de votre vocabulaire actif ? En bleu et en gras, quelques prépositions.

J’ai souligné une préposition et un article, car de mon point de vue, ce sont des erreurs. Les articles de Courrier International sont des articles plus ou moins traduits d’articles de journaux étrangers (ici, le journal italien La Repubblica) et j’aurais tendance à penser que la personne qui a traduit l’article est soit de langue maternelle autre que le français (tout en ayant un niveau très avancé), soit de langue maternelle française mais ayant l’habitude de jongler avec plusieurs langues et par conséquent faisant inévitablement de petites erreurs de temps à autre. Plus on parle de langues, plus c’est difficile de ne pas se tromper. Personnellement, j’ai très souvent des doutes ! Beaucoup plus que quand je parlais seulement français…

J’écrirais “dans ses colonnes”, plutôt que “sur ses colonnes”, et je ne mettrais pas d’article devant “chef d’entreprise” : il est devenu chef d’entreprise.

Marée haute à Venise

Cette semaine, j’ai choisi un article sur un thème qui, sans me laisser indifférente, ne me touche pas autant que certains articles que je décide de partager d’habitude. Il n’y est pas question de sexisme ou d’autres discriminations, ni de langage, mais d’environnement. J’essaie d’être plus consciente de mon impact sur l’environnement et j’admire énormément Greta Thunberg, mais je dois reconnaitre que j’aime trop voyager et que je ne suis pas prête à arrêter totalement de prendre l’avion.

L’article m’a cependant interpelée car même si je ne suis jamais allée à Venise et n’en ai pas forcément ni l’envie ni l’intention, je trouve cette information plutôt flippante (l’article complet est ici). Cela fait des années que j’entends dire qu’un jour Venise sera sous l’eau. Je ne me suis jamais vraiment intéressée aux mesures mises en place pour empêcher une catastrophe, mais selon l’article, il semblerait que les gens supposés protéger la ville n’aient pas pris la menace très au sérieux…

Vous pouvez analyser ce texte comme bon vous semble ou à partir de mes choix : j’ai mis en gras et en vert le vocabulaire spécifique à la situation, en gras et en bleu des structures facilement réutilisables dans d’autres contextes, en gras et en rouge des formes verbales, dont plusieurs qui illustrent la concordance des temps, j’ai surligné en bleu des connecteurs logiques et en jaune des pronoms. J’ai souligné du vocabulaire à observer (observez bien les combinaisons de mots) et j’ai mis en gras presque tout une phrase. Comment comprenez-vous cette phrase ? 🤔