Cinq Françaises contre le racisme

J’avais mis cet article de côté avant les vacances, pensant que j’aimerais bien le partager.

Je le partage donc aujourd’hui, sous forme d’exercice. J’ai effacé une trentaine de mots. Des noms et des adjectifs. À priori, cela devrait être plus facile que si j’avais effacé 30 verbes. J’ai également mis un peu de vocabulaire en évidence (en vert).

Lisez l’article en entier pour bien saisir de quoi il parle, puis essayez d’être aussi logique et précis.e que possible.

Voici le texte original. Comparez vos choix aux mots de l’article. Avez-vous le même mot, un synonyme ou quelque chose de complètement différent ? Si c’est le même mot, super. Un synonyme, c’est bien. Il est possible qu’il veuille dire exactement la même chose et qu’on puisse aussi l’employer dans le contexte. Mais pas forcément. Si vous avez quelque chose qui a un sens complètement différent, cela veut dire que vous n’avez probablement pas vraiment compris la phrase, voire le paragraphe ou même l’article.

Quiz de vocabulaire de novembre

Vous avez 5 minutes devant vous ? Testez-vous avec ce quiz !

Il y a toujours plus de 3 réponses possibles. Le but est de penser rapidement et efficacement en français pour habituer votre cerveau à le faire.

Idéalement, vous parvenez à trouver 45 réponses en 5 minutes, mais si cela vous stresse, vous pouvez ne pas mettre de chronomètre et voir combien de temps vous mettez. Puis essayez d’aller plus vite la prochaine fois !

Quiz de vocabulaire d’octobre

J’aurais pu choisir un thème automnal ou en rapport avec Halloween qui aura lieu très bientôt, mais ma créativité n’est pas allée dans cette direction. Il n’y a aucun thème particulier à ce quiz. Je vous mets juste au défi de trouver 45 réponses en 5 minutes.

Préparez votre chronomètre et activez votre cerveau en français ! Bonne chance !

5 minutes de vocabulaire

Voici un petit exercice d’échauffement pour bien commencer la semaine. Ou la terminer, en fonction d’où vous vous trouvez. Sortez votre chronomètre et essayez de trouvez autant de mots que possible en 5 minutes. 3 pour chaque catégorie. S’il vous en manque au bout de 5 minutes, n’hésitez pas à rechercher sur Internet et à noter de nouveaux mots pour enrichir votre vocabulaire et vos connaissances de la culture française.

Pour bien commencer la semaine

Voici la troisième édition de 5 minutes, pas plus ! Préparez vos chronomètres et essayez de trouver 3 mots pour chaque catégorie en 5 minutes. Si c’est trop court, vous pouvez évidemment vous accorder un peu plus de temps, mais le but, c’est de faire fonctionner vos méninges aussi rapidement et efficacement que possible en français !

Testez votre vocabulaire en 5 minutes

Voici un petit défi que j’essaierai de vous proposer régulièrement. Chronomètre en main, essayez de trouvez 3 mots pour chaque catégorie en 5 minutes maximum.

C’est une bonne façon de tester votre vocabulaire et votre capacité à penser vite en français.

5 minutes, pas plus ! C’est parti :

Académie française et féminisation des noms

Hier matin, comme souvent le matin en me réveillant, j’ai allumé mon téléphone et j’ai regardé vite fait les titres des journaux sur mon app avec laquelle je fais de la veille, pour voir s’il s’était passé quelque chose d’intéressant pendant que je dormais. En général, rien n’attire vraiment mon attention, mais là, un titre a retenu toute mon attention : Féminisation des noms : petite révolution à l’Académie française.

J’ai envie de dire : c’est pas trop tôt !

Ces vieux bonhommes que sont les académiciens ont enfin accepté de reconnaître que les femmes occupaient une vraie place dans la société, qu’elles pouvaient bien exercer le métier qu’elles souhaitaient, et que la langue devait refléter ce fait.

Apparemment, il y a des siècles, la langue française était beaucoup plus souple et la féminisation des noms était tout ce qu’il y avait de plus normal. Puis, au 17ème siècle, l’Académie a décidé de condamner l’usage des noms de métiers féminisés, comme le dit l’article, pour “renforcer les pouvoirs du masculin dans la langue”.

Et aujourd’hui, on reconnaît enfin aux femmes le droit d’avoir une place dans la langue, à égalité avec les hommes.

Moi je dis hourra ! Que ça continue comme ça ! Ils ont même poussé jusqu’à ne pas établir de liste nous dictant quels mots étaient acceptables ou pas. On va se baser sur l’usage. Il y a quelques mois, une de mes chères étudiantes me demandaient si l’on devait dire autrice ou auteure et je lui avais répondu “auteure”, car je n’avais jamais entendu “autrice” et le mot me semblait étrange. Après quelques recherches, j’avais trouvé qu’il existait mais je n’étais pas fan. Depuis, je l’ai entendu maintes fois et je l’aime ce mot maintenant. J’aime tous les mots qui incluent les femmes dans la langue française et qui leur donnent donc une vraie place dans l’esprit des gens et dans la société.

La féminisation de la langue est un véritable sujet politique et si le sujet vous intéresse, vous pouvez écoutez le podcast très intéressant qui se trouve sur la page de l’article et ici aussi, sur l’histoire de la féminisation des mots. Vous entendrez au début une scène qui s’est passée en novembre dernier au Sénat, et qui m’a fait halluciner. Au début, je pensais que ça se passait dans les années 70 ou 80. Mais non, c’était en 2018. En France. Où l’égalité hommes-femmes semble être un sujet qui dérange beaucoup. Les hommes surtout.

Le pluriel des noms en -OU

Tout le monde qui étudie le français sait que pratiquement toutes les règles ont des exceptions. Parfois il y en a tellement qu’on s’en arracherait les cheveux. Mais d’autres fois, il y en a peu et on est content !

Les Français doivent aussi apprendre ces règles et tous n’y parviennent pas de la même façon. En fait, je n’ai pas les chiffres, mais je sais qu’énormément de Français ne maîtrisent pas les règles d’orthographe et de grammaire. Les causes sont multiples et je ne développerai pas ce sujet aujourd’hui. 

J’ai eu la chance de grandir à une époque où on enseignait la grammaire de façon systématique. Et j’ai toujours aimé ça. On apprenait des règles, on faisait des exercices, on faisait des dictées pour appliquer les règles et pour moi c’était facile. Cela ne l’était pas pour tout le monde toutefois. 

Une règle que je me rappelle avoir eu du mal à retenir est celle sur les pluriels des noms se terminant en -ou. Je savais qu’il y avait 7 exceptions, 7 noms, mais je n’arrivais pas à retenir la liste. J’en oubliais toujours un. On avait dû apprendre une poésie de Maurice Carême qui s’intitulait Le Hibou et je trouvais très difficile de la réciter dans le bon ordre. Le but de cette poésie était pourtant de nous aider à mémoriser les exceptions. Les noms en -ou prennent un s au pluriel (un voyou, des voyous – un trou, des trous – un fou, des fous – un clou, des clous – etc.) SAUF les sept noms suivants : bijou, caillou, chou, genou, hibou, joujou, pou, qui eux, prennent un x : des bijoux, des cailloux, des choux, des genoux, des hiboux, des joujoux, des poux