Film : Oxygen

Ça faisait longtemps que j’avais regardé un film français. Ou un film de fiction en général en fait. Mais ce weekend, je souffrais des effets du manque de caféine, dû au fait que j’ai arrêté de boire du coca cola zéro d’un coup la semaine dernière, et je ne pouvais pas faire grand-chose d’autre que d’être affalée dans le canapé.

J’ai essayé de regarder une série thaïe, mais c’était trop douloureux de lire les sous-titres, alors je me suis tout d’abord rabattue sur Friends, que je n’ai même pas besoin de regarder car je connais tous les épisodes par cœur et je peux me contenter d’écouter, et quand j’en ai eu assez, j’ai cherché autre chose.

Et je suis tombée sur ce nouveau film : Oxygen. Au vu du titre, je n’aurais pas pensé que c’était un film français, mais j’ai reconnu l’actrice, Mélanie Laurent, alors j’ai cliqué.

Je ne sais pas si j’aurais fait ce choix si je n’avais pas eu de migraine, mais je l’ai regardé en entier et j’ai bien aimé. Là aussi, je ne sais pas si la migraine a influencé mon ressenti. Je me souviens d’être allée voir Gravity au cinéma à Londres et de m’être bien ennuyée (pour rester polie), alors que je suis en général bon public, surtout si George Clooney est à l’écran.

Oxygen est un film de science-fiction qui se passe dans un caisson de cryogénisation. Mélanie Laurent est la seule actrice, même si on voit et entend d’autres personnes par moments. Elle se réveille dans son caisson, ne sachant plus qui elle est, ni ce qu’elle fait dans cette boite. Son niveau d’oxygène est à 33% au début du film et j’ai stressé pendant 100 minutes, me demandant si elle allait s’en sortir.

Je ne vais pas spoiler la fin (ou divulgâcher, si l’on veut utiliser un mot français que pratiquement personne n’emploie en France, mais qui, je crois, est couramment utilisé au Québec), mais j’ai trouvé que le suspense était bon et je n’ai absolument pas vu venir le rebondissement.

Les dialogues ne sont pas très lourds, comme vous pouvez l’imaginer pour un film avec une seule actrice, mais elle parle en continu en fait. Toute seule, mais aussi avec son assistant virtuel et des gens au téléphone.

Série : Into the night

Le titre est en anglais, mais c’est une série belge et francophone qui est sortie sur Netflix récemment.

Je l’ai regardée et j’ai trouvé qu’elle se regardait facilement.

Gardez en tête que je suis bon public et que je n’ai pas besoin que la science soit croyable pour être divertie par une série de science-fiction. Par contre, j’aime que les acteurs soient aussi naturels que possible, et c’est souvent mon problème avec les séries francophones. J’ai souvent du mal à croire à ce que me proposent les acteurs. Je me demande si c’est dû à la langue française ou aux acteurs. Quand ils parlent en articulant beaucoup trop ou avec du vocabulaire qui ne me parait pas tout à fait naturel dans une situation donnée, ça me dérange. Je ressens rarement la même chose avec les séries américaines et anglaises, et même les séries espagnoles ou hispanophones (autres que les telenovelas) me paraissent mieux jouées, plus naturelles.

J’ai fait la grimace plusieurs fois à cause du jeu des acteurs et actrices, mais j’ai quand même regardé les six épisodes et j’ai fini par m’habituer.

Le scénario n’est pas plausible pour une minute, mais j’adore les séries Marvel, alors je ne vais pas m’arrêter de regarder des séries sous prétexte qu’on ne peut pas croire au scénario. Si je peux croire que Daredevil existe et gagne toutes les bagarres dans lesquelles il s’engage, je peux croire que le soleil est devenu toxique et va tuer la planète entière.

Parce que c’est ça l’histoire. L’humanité entière est menacée d’extinction à cause du soleil qui tue tout le monde. Un Italien pas très sympa arrive en courant dans un avion à destination de Moscou et force le capitaine à voler vers l’ouest, après lui avoir tiré une balle dans la main. Il y a seulement quelques personnes à bord de l’avion car l’embarquement venait à peine de commencer. Elles passent beaucoup de temps à ne pas être d’accord et à se disputer. La langue principale est le français, mais on entend aussi de l’italien, du néerlandais, du russe, de l’arabe, du turc, de l’anglais, du polonais, etc.

Je ne dirais pas que c’est une série extraordinaire, mais elle se laisse regarder, elle nous tient en haleine, et pour pratiquer la compréhension orale, elle est très bien. Presque tout le monde parle français avec un accent différent.

Si vous êtes un peu angoissé·e à cause de la situation actuelle, vous pouvez peut-être attendre avant de la visionner.

Série : Ad vitam

J’ai entendu parler de cette série pour la première fois cette semaine, car une de mes chères étudiantes m’en a parlé. Elle est sur Netflix, mais pas sur mon Netflix. Cela ne m’a pas empêchée de la regarder, grâce au pouvoir du VPN. 🙂

J’avais prévu de regarder le premier épisode, juste pour voir. Et j’ai regardé les 5 premiers épisodes d’une traite, malgré le fait que j’avais besoin de réviser pour mon examen de japonais.

J’étais trop fatiguée pour faire du japonais mais je n’ai pas besoin que mon cerveau soit parfaitement fonctionnel pour regarder des séries. Et j’aime ce genre de science-fiction. J’adore les dystopies. Et je n’ai aucun problème à faire abstraction des incohérences du scénario, typiques aux séries françaises.

Le personnage principal est un policier de 119 ans. On est loin dans le futur. La mort n’existe plus pour ceux qui choisissent de ne pas mourir. On n’est plus obligé de vieillir. On est mineur jusqu’à 30 ans. Les jeunes ne sont pas super heureux et se suicident en masse.

Il me reste un épisode à regarder alors je ne sais pas encore vraiment où tout ça va nous mener, mais ça me plait.

Si vous aimez les dystopies et pratiquer votre compréhension orale, essayez-la !

Série : Osmosis

Hier soir, j’ai regardé les deux premiers épisodes d’une nouvelle série française qui s’appelle Osmosis. Sur Netflix bien sûr.

J’avais envie que ça me plaise. Je voulais vraiment en dire du bien. Et avoir une série de plus à recommander à mes étudiantes. Mais le fait est que je me suis pratiquement endormie tellement c’était lent et qu’il y avait peu de dialogues. Je regarde toujours les séries et films français avec un cahier et un crayon pour prendre des notes quand j’entends des expressions intéressantes, qu’à mon avis mes étudiantes avancées ne connaissent pas. Ça me donne des idées. J’ai noté un mot en deux épisodes…

J’aime quand les dialogues sont riches et intelligents. Là, j’ai envie de dire pfffff. Je n’ai vraiment pas accroché. J’aime bien la science-fiction dystopique, et j’avais adoré Transferts, que j’ai regardé deux fois en une semaine le mois dernier, car je trouvais le thème, aussi bien que les dialogues, très intéressant.

Là, on nous parle d’une application qui permet de trouver l’âme sœur mais pour que ça marche, il faut avaler un implant. Les concepteurs de l’application ont accès à votre cerveau une fois que vous êtes implanté et je n’ai pas très bien compris sur quoi ils se basaient pour déterminer quelles personnes étaient des âmes sœurs. Si comme moi vous ne croyez pas aux âmes sœurs, vous aurez probablement du mal à être emballé par l’histoire. Par ailleurs, 7 milliards de personnes sur Terre, et les premiers implantés trouvent tous leur âme sœur dans la ville où ils vivent ? Hmmm…

L’histoire se passe évidemment dans le futur, mais c’est un futur assez bizarre. Je ne connais pas très bien Paris, mais les quelques images qu’on en voit laissent paraître une ville assez déserte. J’ai trouvé super difficile de rentrer dans l’histoire. J’ai persisté avec le deuxième épisode, mais j’ai trouvé tout ça trop brouillon et n’ayant pas beaucoup de sens, alors j’ai arrêté. J’étais à moitié endormie et j’ai considéré aller me coucher mais il était encore assez tôt, alors je me suis dit que j’allais pratiquer mon espagnol pour voir si je comprenais encore quelque chose. J’ai regardé deux épisodes d’une série mexicaine et celle-ci, je vais la continuer ! Beaucoup plus captivante que la série française, avec énormément de dialogues, et je comprends toujours l’espagnol, hourra ! Elle s’appelle La casa de las flores, si vous étudiez aussi l’espagnol. 🙂

Transferts : série de science-fiction

Récemment, j’ai dû m’arrêter de travailler un peu à cause d’une grippe horrible et je ne pouvais pas faire grand-chose de plus que de rester allongée au lit ou sur le canapé à regarder Netflix. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps devant After Life, la nouvelle série de Ricky Gervais, que je recommande à tout le monde (mais c’est en anglais). Et j’ai regardé deux fois les six épisodes de Transferts, série française de 2017 dont je n’avais jamais entendu parler avant de la découvrir sur Netflix ! J’ai regardé une fois toute seule quand j’étais fiévreuse, et une deuxième fois parce que je voulais absolument que mon mari la regarde aussi. Et aussi parce que l’acteur principal est canon et que j’avais bien envie de repasser six heures à l’admirer 🙂

C’est une série qui m’a fait beaucoup réfléchir. Si vous me connaissez un peu, vous savez que j’ai une certaine fascination pour les dystopies et cette série était donc faite pour me plaire.

C’est l’histoire d’un homme, Florian, qui se retrouve dans le coma pendant cinq ans et se réveille dans le corps d’un autre et dans un monde qui a connu tellement de changements que Florian ne comprend rien à ce qui lui arrive au départ. Les avancées scientifiques ont permis de découvrir que l’esprit pouvait être séparé du corps et transféré dans un autre corps. Les transferts thérapeutiques ont été légaux pendant quelque temps puis sont devenus illégaux à cause de complications. Les thèmes abordés sont multiples et on peut facilement faire des parallèles avec l’actualité de notre monde.

Florian se retrouve dans le corps de Sylvain Bernard, un policier de la brigade anti-transferts et ne doit révéler sa véritable identité à personne tout en essayant de faire sens d’un monde qu’il ne reconnaît pas mais où la corruption a toujours une place de choix.

Cette série vous permet de pratiquer votre compréhension orale pendant six heures et vaut vraiment la peine d’être vue !